Il y avait déjà longtemps que je ne m'étais pas remis au travail, pas envie, beaucoup d'autres choses sans doute plus importantes, une exposition dans laquelle je me suis très investi, bien que trop courte. En plus de cela une vie personnelle qui bouscule le train train langoureux du bien être béat, enfin bref pas le temps. Mais on ne peut pas pousser le bouchon trop avant, un moment il faut un point fixe et respirer à fond.
J'ai taillé mes crayons, coupé mon papier, repris la plume, pour ne pas refaire et refaire ce que je savais faire, sans vouloir paraphraser Picasso, j'ai cherché un intérêt au travail tout en restant sur le fil de mon chemin. En premier lieu j'ai rechercher un format légèrement différent qui apportera une meilleure qualité au produit fini et qui rentabilisera aussi le papier, dans ces temps d’hégémonie environnementale ou il faut tout économiser ce n'est pas si mal de trouver des solutions qui réduisent le volume des poubelles à papier. D'autre part le nouveau format, sans obérer l'intérêt global du Leporelle lui donne sa forme carrée qu'il n'avait pas tout à fait, le format choisi permet de rentabiliser le A4 carton, base de la fabrication de la couverture.
En quelques images je vous montre les éléments de fabrication. Les dessins intérieurs, les textes, les encres qui seront les papiers de couverture.
L'atelier du Leporello est ouvert
Les dessins intérieurs, recto verso et les textes
Dessins
Dessins
Encre pour couverture
Encre pour couverture
Encre pour couverture
Panneau des encres pour couvertures
Il ne reste plus que le montage industrieux qui donne l'instant de naissance de l'objet.