Dimanche 21 avril,
Je pars en Creuse pour m'arrêter à Fresselines.
Mon carnet, ma boîte d'aquarelle et mes pinceaux dans mon sac sur le dos.
Cette fois-ci, je n'emporte par d'eau pour mes lavis,
je compte sur la Creuse généreuse, qui saura grandement me satisfaire!
J'emprunte le chemin qui conduit au confluent des deux creuse.
C'est celui qu'a emprunté Monet en 1889.
Claude Monet
Invité par son ami le poète Maurice Rollinat de Fresselines
Maurice Rollinat
Monet y peindra une série de toiles sur la période de mars à mai, cette même année.
En ce dimanche 21 avril 2013,
Monet aurait été comblé, comme je le suis,
par ce temps ensoleillé,
propice aux croquis et à la peinture sur le motif.....
Au confluent des deux Creuse
Le Bruit de l’eau
Chanson neuve et toujours la même
Que la rivière dit au vent,
À l’objet inerte et mouvant,
Au soir brun comme au matin blême.
Pour moi, tu n’es pas un emblème
Du bruit humain si décevant,
Chanson neuve et toujours la même
Que la rivière dit au vent.
Dans la solitude que j’aime
Tu berces mon esprit rêvant,
Et tu m’apaises bien souvent
Quand je grince ou quand je blasphème,
Chanson neuve et toujours la même.
Maurice Rollinat